Assistante administrative depuis 23 ans, Sandrine est bénévole à La Chorba depuis 2016.
Aujourd’hui, elle est référente de sortie sur l’action de distribution de repas, où elle se rend tous les lundis soirs.

Pour moi, l’engagement c’est donner tout ce que l’on peut pour la cause que l’on souhaite soutenir. C’est être présent et partager, faire quelque chose pour autrui, mais surtout faire quelque chose de concret.

Pourquoi La Chorba ?
Faire du bénévolat avec La Chorba était un pur hasard au départ, mais lorsque j’y ai mis un pied, il était dur d’en ressortir. Voir le sourire des personnes qui viennent vous réchauffe le cœur. Ils vous remercient, mais c’est à moi de les remercier pour ce sentiment si intense qu’ils dégagent. 
Quand je pense à toutes les valeurs véhiculées par l’association, proches des miennes, cela me fait énormément de bien. La Chorba, c’est avant tout une grande famille qui partage tout ce qu’elle a, une richesse qui à mes yeux est réelle et pure. 
 
Depuis quand êtes vous bénévole à La Chorba ?
Il y a 4 ans, ma vie professionnelle a engendré un certain nombre de questionnements. Maman seule d’une jeune fille, et très prise par le travail, je voulais prendre un peu de temps pour moi-même, que je voulais accorder aux autres. 
C’est via la plateforme OVS (On Va Sortir) que je me suis inscrite à l’époque pour une mission de distribution de repas. J’y suis allée une fois, puis une deuxième, et une troisième.. Aujourd’hui, je m’y rends tous les lundis. 
 
Qu’avez vous appris durant ce temps passé à aider ? Avez-vous constaté un changement personnel ?
Maintenant que j’y pense, cette expérience a chamboulé ma vie personnelle, sans que je ne m’en rende compte directement. J’ai développé une plus grande vigilance pour les autres. Plus jeune, j’étais une personne assez timide et réservée. Aujourd’hui encore, j’ai cette tendance à plus écouter, mais avec les années qui m’ont forgé et aux côtés de La Chorba, j’ose m’exprimer, dire quand quelque chose ne me va pas, ou au contraire faire part de ma satisfaction.
Ils sont eux-mêmes à l’écoute, me laissent faire des propositions, on travaille tous ensemble dessus, et on recherche constamment des améliorations à apporter. J’estime aujourd’hui être une personne volontaire et de confiance, tenace, car je vais au bout de ce que j’entreprends et de mes engagements.
Et alors, pendant cette période de crise sanitaire, qu’est ce qui a été le plus difficile ? 
Il est vrai que les risques liés au COVID sont présents. Mais les gens ont toujours besoin de se nourrir, et d’être soutenus. En cette dure période, il est encore plus important de continuer à leur apporter ce dont ils ont besoin. Rapidement à La Chorba s’est révélée une capacité d’organisation et d’adaptation. Ils ont continué à venir et aider, quoi qu’il arrive.